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Jérôme

Jouons avec l'histogramme....

Dernière mise à jour : 11 juin 2020

Alors si l’on jouait avec l’histogramme…

Nous avons vu comment pouvait se lire l’histogramme, la plage dynamique et la plage dynamique utile. Quelle relation allez-vous me dire entre les trois ? Et bien la plage dynamique utile va nous permettre de pouvoir aller chatouiller l’histogramme et obtenir des images différentes de ce que l’on aurait pu penser. Attention l’histogramme n‘est qu’un outil statistique qui a vocation de nous aider pour la prise de vue.

En effet si vous avez bien étudié votre appareil photo vous savez quelle est votre plage dynamique utile et ainsi quelle est votre marge de manœuvre dans les ombres et les hautes lumières…… ce qui va vous permettre d’accentuer votre colorimétrie lors de coucher ou lever de soleil, mais aussi d’aller tutoyer les extrêmes en vous essayant au high-key ou low-key ( en français la sous-exposition ou la surexposition maitrisée ).

Un peu de technique, à nouveau, on sait que lors de la gestion de la lumière lors d’une prise de vue si l’on sous-expose la photo cela aura pour effet de saturer les couleurs chaudes. Mais au contraire si l’on surexpose une photo il va y avoir un phénomène de pastélisation de ces mêmes couleurs. A présent si l’on veut un coucher de soleil avec des tons chauds ( ou un lever ) il nous suffira de sous exposer légèrement la photo de quelques I.L. en fonction de ce que notre capteur nous permet, un coup de lightroom et hop nous voila avec une belle photo bien intense…..



A la prise de vue - 2 I.L.









Développée sous L.R. cela reste bon mais nous avons une grosse perte de détails.



Cependant cela ne se passe pas aussi simplement que cela, car le souci majeur est au niveau du codage des pixels et donc de la définition de votre photo !

Revenons à notre histogramme et son interprétation. Nous avons dit on part de la gauche avec les tons sombres pour aller à droite avec les tons clairs… ok ! et bien pour bien travailler avec son appareil photo en étroite collaboration avec son histogramme il nous faut revenir sur de la technique pure ( mathématiques binaire de surcroit )……. Bon ok on va faire beaucoup plus simple !!

Nous savons qu’à gauche c’est le noir profond ( qui encore n’est pas une couleur ) donc pas d’information ( ou de détails ). A ce niveau la valeur du noir pur nous avons dit est 0, il n’y a donc plus rien à en tirer….. Par contre le blanc pur lui est beaucoup plus intéressant car il est la somme du spectre lumineux ( somme de toutes les couleurs disponibles dans la lumière, rappelez-vous de vos cours de sciences physiques au collège …. ). Nous savons que le blanc pur à la valeur de 255. Pour preuve en langage binaire qui est le seul langage que connait notre appareil photo pour le noir profond on a 2 puissance 0 = 1 ; ben ça tombe bien il n’y a qu’un ton dans le noir. Voyons pour le blanc 2 puissance 255 = beaucoup beaucoup de possibilité, et là on se dit qu’effectivement le blanc pur est aussi bien à proscrire que le noir profond ou tout du moins qu’il faut en user avec parcimonie. Lors d'une exposition dite à droite.

Il faut donc bien veiller à la position de son histogramme car comme nous pouvons nous en rendre compte c’est un outils puissant qui a son utilité. Encore une fois un histogramme parfait n'existe pas. Plus votre histogramme s'étirera de gauche à droite plus votre image sera contrastée, plus elle s'orientera sur la gauche plus elle aura dentance à être sous-exposée et plus elle s'orientera sur la droite plus elle aura de tance à être surexposée. cependant l'avantage de l'orienter sur la droite est que vous aurez plus de détails et de possibilités de tons dans votre colorimétrie.

Voici le genre d'histogramme qu'il faut absolument éviter sauf si vous voulez faire du low-key. En effet comme vous pouvez le voir la première partie de gauche est dans les valeurs max dans le nombre de pixels comptabilisés dans la valeur, on dit alors que la valeur est écrêtée ce qui n'est pas bon du tout, car cela va engendrer une perte énorme de détails et en plus un nombre de pixels importants qui vont devenir incohérents ce qui au développement va produire un phénomène similaire à une montée de bruit, qui est en fait du bruit numérique. La photo sera alors inexploitable. Le phénomène sera identique, si l'on décale l'histogramme sur l'extrême droite, avec les mêmes conséquences.


En conclusion, nous pouvons dire qu'il faut se servir de l'histogramme de manière judicieuse et que son aide est une aide importante quant au rendu finale de la photo. Il ne faut qu'il soit n'y trop à gauche, ni trop à droite et surtout qu'il faut surtout veiller à ne pas écrêter trop de tons, encore une fois un histogramme parfait n'existe pas !!


Dans le prochain post je vous parlerais de l'exposition dite à droite qui comme nous venons de l'entre voir s'avère être l'allier judicieux pour nous prise de vue...... je suis persuader qu'après ces derniers posts vous ne verrez plus votre histogramme de la même manière.


N'hésitez pas à me laisser commentaires, remarques et questions.



Pour ce qui concerne le low-key ou le high-key ce sont deux techniques photographique très particulières qui demandent de l'expérience et de la maitrise de la gestion de la lumière.

58 vues2 commentaires

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2 commenti


Jérôme
03 giu 2020

Alors normalement oui mais il peut s’avérer une légère différence vu que lr a tendance à effectuer un pseudo développement à l’ouverture mais l’aspect général devrait être le même

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Vincent Dici
Vincent Dici
03 giu 2020

Article encore une fois très intéressant sur ce fameux histogramme. Merci pour ces explications. Par contre, petite question, est ce que l'histogramme généré par notre boitier est strictement le même sous Lr ?

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