L’histogramme….
C’est quoi cette bête et à quoi cela peut-il bien servir ??
1) Qu’est-ce qu’un histogramme ?
En photographie on parle d‘histogramme pour la représentation visuelle de l’état colorimétrique des pixels que le capteur a capturé. C’est-à-dire que l’appareil photo va analyser votre photographie et vous présenter son aspect visuel, ainsi cela va vous permettre visuellement de vous indiquer si votre photographie est sous ou surexposée et son positionnement colorimétrique ( couleurs foncées ou claires ) et par la même son contraste.
2) Un peu de technique
Attention il ne faut pas confondre profondeur colorimétrique exprimée en bits et l’histogramme. En effet, si votre appareil photo vous permet d’obtenir des RAW sur 12 ou 14 bits cela signifie simplement, sans rentrer trop dans les détails, qu’il est capable de vous donner des raw avec sur 12 bits 4 096 niveaux de tons colorimétriques différents ou sur 14 bits 16 384 niveaux de tons différents. Ce n’est pas la même chose que l’histogramme donc, même si cela est un peu lié.
Votre appareil photo vous proposera certainement 2 options d'affichage de l'histogramme, un de luminance et un avec les trois couches Rouge, Vert et Bleu. Pour ce dernier, personnellement je n'y vois que très peu d'interêt.
Je vous propose donc de vous expliquer l'histogramme de luminance. En effet c'est de loin le plus simple à comprendre puisque l'on vous montre les nuances de tons du noir profond au blanc pur, comme à l'époque des photographies noires et blanches.
Dans cette optique colorimétrique il a été définie des bases, que ce soit pour l’histogramme ou la gamme tonale ( on parle de gamme tonale pour les 4 096 ou 16 384 tons possibles )….. les deux extrêmes soit le blanc pur et le noir profond ( qui ceci dit n’est pas une couleur…. Mais ce n’est pas le sujet ) donc 0 pour le noir et 255 pour le blanc pur, pour le gris nous serons donc à 128. Ce qui nous donne en représentation concrète :
3) Etude de la présentation de histogramme
Nous avons donc devant nous un tableau qui se lit comme un graphique en faite. Sur l'axe des ordonnées le nombre de pixels comptabilisés pour la nuance de luminance donée (sur l'axe des absysses). Encore une fois, ayez bien à l'esprit que sur l'axe des absysses le zéro correspond au noir profond et la valeur 255 au blanc pur.
A partir de là rien de compliqué, nous allons aller en degradé de la gauche vers la droite en dégradant le noir profond à chaque fois d'un cran jusqu'au blanc pur à droite.
Pour le moment ce qu'il faut retenir est que de bas en haut on nous indique le nombre de pixels comptés dans la valeur qui va de la gauche vers la droite du plus foncé au plus clair.
Comme je l'ai indiqué sur le graphique, ci dessus, je le divise en 7 zones plus les noirs profonds et les blancs purs. En ayant à l'esprit que je vais toujours de la gauche vers la droite soit du plus foncé au plus clair. Ces 7 zones sont la suite logique de la translation de nuances du noir vers le blanc, en passant donc par les noirs, les tons trés sombres, les tons sombres, les tons moyens, les tons clairs, les tons trés clairs et les blancs.
Ceci nous permet de comprendre que si je prends une photo et que mon histogramme se situe majoritairement à gauche elle sera par consequent sous exposée et à l'opposé, si mon histogramme se situe majoritairement à droite elle sera surexposée.
Exemples :
Photo surexposée
Photo sous exposée
Par contre ne cherchez pas il n'y a pas d'histogramme "parfait" cela n'existe pas !!
Si vous avez des questions n'hesitez pas à me les deposer je m'y ferais une joir d'y repondre.
Dans un second blog je vous parlerais des avantages ou inconveniants de jouer avec l'histogramme........ à suivre donc
Merci Jérôme pour cet article, je comprends mieux maintenant l'histogramme. Maintenant, j'attends le prochain pour comprendre comment jouer avec l'histogramme.